Aline Pailler : l’amitié dans tous ses états

, par Eduardo Olivares Palma

Tout à commencé en 1985. Nous avions rendez-vous tous les vendredis à 4 heures du matin. Vu sa capacité de mettre tout le monde "sens dessus dessous", nous sommes forcément devenus "Amigos".


"Sens dessus dessous" était le titre de l’émission que la charmante et talentueuse Aline Pailler présentait sur France Inter du lundi au vendredi entre 3h00 et 4h30, . Un jour, elle eut la très bonne idée de m’inviter à présenter ensemble dans l’émission de vendredi, une demi-heure consacrée aux musiques et cultures latines et méditerranées.

"Amigos" était né et, comme il fallait s’y attendre, bien au-delà de notre complicité radiophonique, nous sommes devenus de vrais amigos, . [1]

La "magie" de la nuit

Ce fut à tous égards une belle et inoubliable expérience à laquelle s’ajoutèrent d’autres aventures que nous avons vécues ensemble avec elle et avec Maryse Friboulet. [2] Au-delà de la rencontre avec une femme remarquable, "Amigos" m’a permis de découvrir la grande nuit comme un moment de radio très singulier. Avec, entre autres particularités, de fidèles auditeurs nocturnes, comme ces chauffeurs de taxi et boulangers que la charmantissime Aline mettait tellement sens dessus dessous qu’il leur arrivait de se coaliser pour lui faire parvenir des merveilleux croissants tout chauds.

Voici l’un des "Amigos" d’octobre 1986. Avec, comme générique, le magnifique Bat Sarrou de Michel Portal, apporté par le réalisateur de l’émission, Henri-Marc Mutel. Au "menu" de cette édition, la musique de Pino Daniele, Carlos D’Alessio, Milva, La Manigua, Mariachi Vargas et...Les Beatles (!) et les savoureuses recettes italiennes de Françoise Olivieri.


Notes

[1La photo ci-dessus en témoigne. À gauche, dans les années ’80, avec Antonia et Diego (mes enfants) dans un studio de France Inter. À droite, en 2021, avec Maryse Friboulet et Sabina lors du mariage d’Antonia.

[2Notamment l’émission qu’un été avait remplacé Tempo d’Ailleurs, que Maryse faisait avec Franz Priolet et que nous avions baptisé D’ailleurs Tempo.