Cent ans de gratitude : ô les filles ô les filles !

, par EO

Le hasard faisant trop bien les choses, il m’a permis de toucher de près à plusieurs, à ce bijou qu’est France Inter, la radio publique française. Avec, en prime, de belles rencontres avec quelques femmes remarquables.


Laurence Pierre

Voila pourquoi en ces jours de de fête à propos du centenaire de la Radio en France, je suis incapable d’écouter France Inter sans sentir l’irrépressible envie de rendre hommage à Laurence, Aline, Maryse, Dominique et Rebecca.

5 femmes aussi talentueuses que généreuses grâce auxquelles j’ai pu accéder au privilège d’y vivre quelques-unes des plus belles aventures professionnelles et personnelles de mes presque quarante ans de radio.

Aline Pailler

Laurence Pierre, chère amie et petite sœur qui m’a permis de décrocher en 1983 mon premier boulot de radio à plein temps, à Radio Top Essonne. Presque 20 ans plus tard, en 2004, c’est aussi grâce à elle que le premier boulot que j’ai eu après mon retour du Chili c’était à…France Inter.

Aline Pailler, devenue plus qu’une amie, une cousine belle et rebelle avec qui nous avons partagé moultes nuits blanches du temps de son émission « Sens dessus-dessous » et surtout de « Amigos », la séquence hebdomadaire consacrée aux cultures latines et méditerranéennes que nous présentions ensemble.

Maryse Friboulet

Sans oublier « Chocolatine », éphémère matinale de la rentrée 1986, rapidement mise à mort par quelques âmes sensibles qui dirigeaient la maison en ces années de cohabitation « mitterrandochiraquienne ».

Maryse Friboulet, que j’ai connue dans les couloirs de la Maison Ronde à l’époque où, avec Frantz Priollet, elle remplissait les nuits de France Inter de musiques et de musiciens.

Dominique Agniel à notre arrivée à Santiago

Devenue elle aussi bien plus qu’une amie, du temps de « Passerelles », l’une des émissions qu’elle a réalisées plus tard, elle a conçu et mis en œuvre avec Dominique Agniel le projet fou de faire un reportage à mon premier retour au Chili après 14 ans d’exil. C’est ainsi que le 23 février 1988, Dominique et moi avons atterri à Santiago et vécu ensemble la première partie de ce mois de retrouvailles avec ma famille, mes amis et mon histoire chilienne.

Rebecca Manzoni

Rebecca Manzoni enfin, rencontrée en 2004 à mon retour en France grâce à...Laurence Pierre et dont j’ai eu la chance d’apprécier l’immense talent et la grande gentillesse en devenant, pendant deux saisons, l’un des chroniqueurs étrangers de son inoubliable Eclectik.

Laurence, Aline, Maryse, Dominique, Rebecca… ¡Muchas gracias !