Singîla mingî !

, par Eduardo Olivares Palma

Dès mon arrivée pour la première fois en mai 2015, les enfants de Bayanga m’ont appelé Babä Mundju (papa blanc). Un mois plus tard, lors de la cérémonie de clôture de la formation j’ai essayé de faire honneur à mon surnom.


L’une des particularités des séjours plus longs sur place - celui-ci a duré presque 4 semaines- est que, surtout dans un petit village, il donne le temps d’établir des relations d’une plus grande proximité, de mieux se connaître. Aussi bien avec l’équipe de la radio à laquelle nous consacrons nos efforts, qu’avec les gens du village. Le fait qu’on te donne un surnom plutot sympa et affectueux et que petit à petit tout le monde l’utilise pour s’adresser à toi est sans aucun doute un geste de ceux qui réchauffent le cœur.

C’est pourquoi le 18 juin, invité tout comme Pascal Chirha - mon co-formateur- et le maire de Bayanga à prendre la parole lors de la cérémonie de clôture de la formation, j’ai cru bon de faire à mon tour un geste qui, apparemment, a été plutôt bien reçu. Tu pourras en juger à l’écoute.

Singîla Mingî (*) les amis !


(*) Singîla mingî : Merci beaucoup !