Afrique : de belles rencontres et des souvenirs inoubliables

, par Eduardo Olivares Palma

Des danseurs congolais, des percussionnistes guinéens, une ivoirienne passionnée et passionnante et un pygmée artisan et "radioteur", sont quelques unes des belles rencontres faites en marge des mes activités de formation.

Bien évidemment, nos activités avec les radios et les nombreux visages de tous ces jeunes collègues africains que j’ai eu la chance de rencontrer et dont certains sont devenus de bons amis, sont au cœur de mes meilleurs souvenirs de cette belle aventure professionnelle. Mais, heureusement, nombreuses ont été aussi les occasions de faire d’autres découvertes et de rencontrer des gens qui n’avaient pas forcément de rapport avec notre travail dans les radios communautaires.

Les danseurs de Kisangani

C’était un après-midi d’avril 2013 à Kisangani (RDC). Vers la fin de la journée de travail, nous avions été happés par les percussions qui résonnaient dans les locaux de l’Alliance Française où se déroulait notre Atelier sur la Production de magazines consacrés à protection de l’Environnement. Il va sans dire que, dès la fin de la séance de travail, nous nous sommes précipités vers l’endroit d’où provenait le son lancinant des tambours. Admiratifs au début, nous avons été complétement bluffés lorsqu’ils nous on dit qu’il s’agissait "juste" d’un groupe plus ou moins informel d’amis qui profitaient de l’hospitalité de l’Alliance pour se livrer à leur activité préférée : jouer et danser.



Les percussionnistes de Conakry

En ce mois de septembre 2014, nous étions partis avec Gwendal Mainguy, travailler avec l’équipe chargée de mettre en place le projet de Radio Parlementaire pour la Guinée. Percussionniste lui-même, Gwen avait le contact d’un ami d’ami qui nous avait mis sur la piste de ces jeunes qui se retrouvaient sur la Corniche pour suivre les enseignements de N’Gom, un gourou des percussions locales.



Tata de Bouaké

De son vrai nom Alizata Tapsoba, c’est juste Tata pour tous ceux qui, dans la ville ivoirienne de Bouaké, connaissent cette femme attachante, souriante et généreuse qui avec Téré (soleil en malinké), l’ONG qu’elle a créée et dirige, se démène pour « favoriser le cohésion sociale, défendre des droits de femmes et lutter contra la pauvreté » en Côte d’Ivoire.



Séraphin de Bayanga

Membre de la communauté BaAka (pygmée) de Mossapoula, Séraphin Mawanza est l’un des membres de l’équipe fondateur de Radio Ndjoku, la radio communautaire avec laquelle nous avons collaboré à Bayanga (République Centrafricaine). Débutant à la radio, Séraphin est, par contre un artisan accompli qui nous a expliqué les méthodes de fabrication des colliers et des bracelets qui font partie de l’artisanat des BaAka.