Une interview de Carlos Fuentes

, par Eduardo Olivares Palma

Son roman "Gringo Viejo", le Mexique et l’Amérique Latine au menu de cette rencontre avec l’écrivain et ancien ambassadeur de son pays en France.

C’est en Mai 1986, quelque temps après les tremblement de terre de 1985 et peu avant la Coupe du Monde qui s’est déroulée dans son pays, que l’écrivain mexicain était venu à Paris pour la sortie de la traduction française de "Gringo Viejo", le roman qu’il a consacré à l’écrivain et journaliste états-unien Ambrose Bierce, parti au Mexique à l’age de 71 est pour... rejoindre l’armée de Pancho Villa !

Lors de notre échange nous avons bien évidemment parlé de son livre et de son drôle de personnage, [1] mais aussi de la situation du Mexique et de l’Amérique Latine. De son avis, dans la "catastrophe généralisée" que connaissait alors l’Amérique Latine, sa richesse culturelle était la plus importante des ressources sur lesquelles elle pouvait compter pour construire son propre chemin vers le progrès.


Notes

[1Auquel le duo Tarantino/Robert Rodriguez ont consacré le troisième volet de leur trilogie Une nuit en enfer